Gaëlle Romande à ses débuts
Gaëlle Romande, née Marie-Gaëlle Martin, fille du célèbre tourneur Jean-Pierre Martin, qui a fait débuter les plus illustres vedettes françaises du siècle, et de Jacqueline Erly, 1er Prix de Conservatoire et comédienne sous contrat à l'Odéon de Paris, a vu le jour le 11 Juillet 1941.
Elevée à Paris avec son frère Bernard Eschasseriaux (Auteur des "Dimanches à Ville d'Avray") et sa soeur Rosine Martin (que l'on retrouvera aussi sur les planches) parmi comédiens et "gens de théatre", elle se passionne très vite pour le théatre et propose très jeune son soutien à son père pour intégrer des rôles de remplacements dans ses pièces. De fil en aiguille, elle connaît la scène et remporte même un concours de chant à l'âge de 16 ans.
Nous la verrons de plus en plus au théatre dans les grands classiques de Molière, elle prêtera son image à des romans photos et fera aussi très vite ses premières apparitions à la télévision: à 19 ans, elle se produit dans l'Ecole des Vedettes dans la catégorie "Jeune talent comédien".
Son succès ne se fait pas attendre et Gaëlle s'entoure de comédiens célèbres avec qui elle aura le plaisir de jouer parfois à plusieurs reprises (voir liste des pièces et tournages).
Elle se marie en 1972 avec Philippe Mauge, Ingénieur, à qui elle donnera deux enfants: Fabrice (1974) et Olivia (1976).
Mais Gaëlle a toujours plus d'ambitions, et entreprend un très gros chantier, un tremplin pour bon nombre d'artistes. Avec son expérience du milieu artistique, elle met en place "Les Soirées Artistiques de France", organisation de festivals de théatre partout en France. De nombreux comédiens y adhèrent et le projet démarre au quart de tour, mais après quelques temps, un terrible drame s'abat sur elle.
Victime d'un cancer, elle quittera ce monde le 22 Mai 1979* laissant derrière elle le souvenir douloureux d'une ravissante comédienne aux yeux tendres, toujours gaie, pleine de vie, et très aimée...
* Elle repose aujourd'hui auprès de son mari décédé en 2000 au cimetière de Vaugirard à Paris.
